Lors d’une entrevue avec le Wall Street Journal, le PDG de Google, Sundar Pichai, a déclaré que l’entreprise envisageait d’intégrer des capacités d’intelligence artificielle conversationnelle à son service de recherche. Cette initiative est considérée comme une réponse à la récente mise à jour de Bing de Microsoft, qui a intégré le modèle ChatGPT dans son propre moteur de recherche. Cette décision de Google est motivée par la pression exercée par la concurrence et les investisseurs de l’entreprise. Celle-ci vise à renforcer les fonctionnalités de son moteur de recherche phare pour une meilleure utilisation et une meilleure expérience utilisateur. 

Comment se déroule cette intégration? 

Pourquoi les chatbots ne représentent pas une menace pour Google 

 

Le PDG de Google, Sundar Pichai, croit que les avancées en intelligence artificielle permettront à Google de répondre à une plus grande variété de requêtes sur son moteur de recherche, ce qui représente plus de la moitié des revenus de sa société mère Alphabet. Alors que Google a longtemps travaillé sur des modèles de langage de grande taille (LLM) pour améliorer la compréhension des requêtes complexes, l’entreprise n’a pas encore intégré cette technologie pour influencer la façon dont les gens utilisent son outil de recherche, contrairement à ses concurrents Microsoft et OpenAI avec ChatGPT. Cependant, selon Sundar Pichai, l’espace d’opportunités est plus grand que jamais, et Google prévoit d’ajouter des capacités d’intelligence artificielle conversationnelle à son moteur de recherche dans un avenir proche. Cette décision est motivée par la pression exercée par la concurrence, en particulier Microsoft, qui a investi massivement dans OpenAI et intégré le modèle GPT dans plusieurs de ses produits. Avec plus de 90 % de parts de marché, Google doit relever ce défi de taille pour maintenir sa position de leader dans le domaine de la recherche en ligne.

Une évolution quelque peu précipitée ? 

 

Au cours des deux dernières décennies, la recherche Google s’est axée sur les liens cliquables qui renvoient les utilisateurs vers des informations supplémentaires. Cependant, selon le PDG Sundar Pichai, Google teste actuellement plusieurs produits de recherche permettant aux usagers de poser des questions complémentaires à leurs requêtes initiales. Bien que Google ait déjà intégré des fonctionnalités d’IA dans certains de ses produits, tels que Gmail qui pourrait écrire des e-mails à la place des utilisateurs, l’entreprise a toujours été prudente lorsqu’il s’agit de modifier la façon dont les internautes interagissent avec son moteur de recherche. Cela est dû en grande partie au fait que les publicités liées à la recherche rapportent à l’entreprise 162 milliards de dollars par an, représentant ainsi sa principale source de revenus.

 

En mars dernier, Google a timidement lancé Bard, son alternative à ChatGPT. Contrairement au nouveau Bing de Microsoft, Bard est accessible uniquement via un site dédié et une liste d’attente. En bas de l’interface, un bouton virtuel redirige les utilisateurs vers des résultats de recherche Google pour obtenir des informations supplémentaires. Sundar Pichai admet que Google avait initialement prévu de prendre son temps pour trouver la bonne manière d’intégrer l’IA à son moteur de recherche, mais que la concurrence l’a poussé à accélérer le processus cette année.

 

Le PDG de Google a également déclaré que Google Brain et DeepMind, les deux principales divisions travaillant sur l’IA dans l’entreprise, allaient collaborer plus étroitement pour créer de meilleurs algorithmes. Selon lui, les modèles d’IA deviendront plus utiles en permettant aux entreprises de construire leurs propres modèles ou aux utilisateurs d’exécuter des algorithmes sur leurs appareils personnels.

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