En Octobre 2021, la société Facebook prend le nom de Meta, représentant ainsi l’ambition de Mark Zuckerberg de faire entrer sa firme dans le métavers. Propriétaire des plateformes stars Facebook, Messenger, Instagram et WhatsApp, Meta affiche habituellement des statistiques impressionnantes. Mais en cette année 2022, rien ne semble lui sourire entre ses revenus en baisse, une stagnation des utilisateurs et des bénéfices qui fondent fortement. Pour autant, le patron ne semble pas changer sa stratégie, son but ultime évoqué ci-dessus : façonner le métavers. 

A la découverte de ces fameux chiffres, regardons ensemble les raisons de cette soudaine régression.

Les bénéfices de Meta en baisse de 50% en un an

Au troisième trimestre, Meta enregistre un fort affaiblissement de son chiffre d’affaires.

En effet, à 29,07 milliards de dollars en 2021, il baisse à ce jour de 4 % pour passer à 27,7 milliards de dollars.

De plus, le groupe a vu son bénéfice net fondre de 52% en seulement un an pour arriver à 4,4 milliards de dollars au troisième trimestre.

Selon les dires mêmes du patron, les causes principales de cette chute vertigineuse seraient dues à un environnement macro-économique instable, une concurrence accrue et des problèmes de ciblage publicitaire. En outre, cette baisse serait également liée à des coûts accrus compte tenu des investissements long terme de l’entreprise.

Meta perd de son avant-gardisme

Selon Debra Aho Williamson, une célèbre analyste marketing, l’entreprise semble perdre de son avant-gardisme en ce qui concerne l’innovation. Meta se confronte à la dure réalité quant à sa promesse du métavers : l’apathie des consommateurs très peu confiants, des professionnels remplis de scepticisme et une économie mondiale en déclin.

Et comme si tous ces éléments ne suffisaient pas, les nouvelles règles d’Apple n’arrangent rien, avec notamment la mise en place d’un système d’obligation. Toutes les applications doivent désormais demander la permission des utilisateurs pour que cette dernière les suivent à la trace ou leur envoient des publicités. Forcément, cette règle n’aide pas l’entreprise Meta. D’ailleurs, la suite non plus. Apparemment, Apple est dans l’optique de continuer à faire évoluer ses propres règlements afin de faire croître ses activités, sans se soucier de l’économie numérique des autres acteurs. Et forcément, Meta ne peut pas agir contre les actions d’Apple, il n’y a rien à faire.

En revanche, Mark Zuckerberg se félicite du progrès notable des Reels Instagram car leur visionnage à augmenté de 50% par rapport au dernier semestre. Selon lui, c’est un avantage fort et notable car cela a permis de faire gagner des parts de marché au groupe sur le temps passé par les internautes sur ces applications et ainsi faire face à la concurrence féroce de TikTok.

D’ailleurs, Mark Zuckerberg affirme qu’il investira d’abord dans les technologies d’intelligence artificielle et qu’il souhaite sensibiliser les internautes à la vision du groupe pour le métavers. Il exprime même que “ces priorités font sens, étant donné la direction dans laquelle le monde semble aller”.

Est-ce que le patron de la maison mère voit juste ? En tout cas, pour faire face à tous ces défis, Mark Zuckerberg n’a pour l’instant présenté aucun business plan, ni annoncé aucune grande réorientation.

Affaire à suivre.