Introduit par Yahoo, le mot “Trustrank” signifie littéralement “indice de confiance”. Aujourd’hui, lorsque l’on parle de TrustRank, on pense aussi et surtout à Google qui utilise son propre algorithme pour juger de la confiance d’un site internet. Parmi plus de 200 facteurs de positionnement, cet critère de confiance possède une importance particulière. Cependant, cette notion est entourée de mystère et souvent sujette à confusion.

L’histoire du TrustRank

L’algorithme de Yahoo

Le terme de TrustRank désigne la confiance globale accordée à un site web par le moteur de recherche. Contrairement à la croyance collective, le TrustRank n’est pas un outil spécifique mais plutôt un concept regroupant de nombreux paramètres.

A l’origine, le terme de TrustRank désignait un algorithme élaboré en 2004 par des chercheurs de l’université de Stanford et de Yahoo dans le but de lutter contre les techniques d’indexation abusives ou “spamdexing” (voir le brevet déposé :  Combating Web Spam with TrustRank).

Ainsi Yahoo concluait son brevet par :

« Les moteurs de recherche d’aujourd’hui sont sérieusement menacés par des spams malveillants qui tentent de subvertir les services de recherche et de classement impartiaux fournis par les moteurs. Les moteurs de recherche luttent aujourd’hui contre le spam sur le web avec une variété de techniques ad hoc, souvent propriétaires. Nous estimons que notre travail est une première tentative de formalisation du problème et d’introduction d’une solution globale pour aider à la détection du spam sur le web. Nos résultats expérimentaux montrent effectivement que nous pouvons identifier un nombre important de pages fortement réputées (non spam). Dans un moteur de recherche, Le TrustRank peut être utilisé soit séparément pour filtrer l’index, ou en combinaison avec le PageRank et d’autres indicateurs pour classer les résultats de la recherche. »

Le « trust rank » de Google

Aujourd’hui, lorsque l’on parle de TrustRank, on pense aussi et surtout à Google qui a déposé la marque “trust rank” en 2 mots, très peu de temps après en 2005. Si le concept de Google correspond en réalité à un filtre anti-phishing permettant de détecter les sites nuisibles, et n’a rien a voir avec l’algorithme du même nom de Yahoo, la croyance populaire et les abus de langage ont rapidement transformé ce dernier pour l’attribuer au combat contre le spam. A l’époque, et encore aujourd’hui sous d’autres formes, la manipulation des robots d’indexation était une problématique majeure pour les moteurs de recherche.

En effet, des webmasters usaient de méthodes artificielles pour augmenter massivement le nombre de liens pointant vers un site donné, améliorant ainsi leur pagerank (algorithme développé par Google permettant de mesurer la popularité d’un site en fonction du nombre de liens pointant vers celui-ci) et leur visibilité.

Ceci ayant pour unique objectif d’améliorer leur visibilité organique sans prendre en compte l’intérêt réel du lien pour les utilisateurs, et et avait pour effet de surtout spammer le web.

A l’instar de Yahoo, les moteurs ont dû contrer et combattre ce phénomène qui prenait une grande ampleur. Il est donc devenu nécessaire de pouvoir juger la qualité des sites internet avec davantage d’exactitude pour offrir des résultats de recherche pertinents, en prenant en compte la quantité de liens mais également la qualité de ceux-ci.

C’est l’origine de la notion de Trust Rank : il fallu déterminer la confiance d’un site pour savoir si celui-ci méritait sa place dans les résultats moteurs, et si les liens sortants étaient pertinents ou pas du tout, pour ne pas accorder le même poids à ceux-ci, en fonction de cette notion !

Entre mythe et mystères

Aujourd’hui encore cette notion de trustrank est toujours entourée de mystère et sujette à confusion. Si le terme Trustrank ne se réfère en réalité pas à l’algorithme de Google et a été abusivement employé, nul doute que le moteur de recherche utilise un algorithme similaire permettant de juger de la qualité d’un site et de sa pertinence.

En vérité, Google n’a jamais publié de ressource officielle sur le sujet et n’a jamais confirmé aucune des théories quant à ce qu’est réellement le Trust Rank et comment il rentre en jeu dans la détermination du positionnement d’un site web dans les SERPs. Selon l’ingénieur Matt Cutts, Google n’aurait pas d’outil spécifique du nom de TrustRank, mais le géant américain à déposé en 2013 un brevet intitulé “Search Result Ranking Based On Trust” ou “Classement des résultats de recherche en fonction de la confiance”, preuve que l’indice de confiance, quelqu’il soit, est bel et bien un critère utilisé.

Quoi qu’il en soit, ce que l’on appelle Trust Rank s’apparente aujourd’hui à un concept existant bel et bien et regroupant l’ensemble des critères sur lesquels Google calcule la confiance qui peut être accordée à un site web. Des indices équivalents, tels que le Domain Authority développé par la société Moz ou le TrustFlow de Majestic SEO, simulent le fonctionnement hypothétique du Trust Rank afin de permettre aux sites web d’évaluer leur réputation.

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Comment fonctionne le TrustRank

L’hypothèse communément admise est donc que le TrustRank est un algorithme, duquel est tiré un indice du même nom, servant à évaluer le niveau de confiance ou trust d’un site web. Cette notion de confiance est un facteur pris en compte dans le classement des sites web par Google. La note de confiance accordée par le Trust Rank tel qu’il a été imaginé par Yahoo se situerait entre 0 – pour un site internet de spam – et 1 pour une page à haut niveau de confiance. Les sites gouvernementaux par exemple jouissent généralement d’un Trust Rank maximal.

On peut considérer que le Trust Rank de certains sites est déterminé manuellement, en faisant de ceux-ci des domaines de référence dans un secteur particulier. L’analyse des différents liens externes, permet de diffuser cette notion de qualité aux sites connexes sur le même principe que le pagerank (transmission de popularité).

La notion de Trust Rank soulève encore aujourd’hui de nombreuses questions qui restent sans réponse. Si les signaux pris en compte sont pour la plupart inconnus, ils sont conçus pour mimer au plus juste la confiance qu’accorderait un utilisateur réel à un site web. Parmi ces critères, on trouve par exemple :

  • Un procédé manuel de sélection de sites à haute autorité de domaine
  • Les informations liées au nom de domaine
  • Le comportement des internautes sur le site web (trafic, taux de rebond, durée moyenne des visites…)
  • Le nombre de pages du site web…

Bien que Google innove sans cesse et qu’il faille faire preuve d’agilité pour s’adapter aux évolutions perpétuelles des critères de référencement naturel, on sait aujourd’hui qu’une architecture fonctionnelle, des contenus riches et pertinents ainsi qu’une bonne stratégie de netlinking sur des sites fiables et de confiance, sont les clés du succès sur les moteurs de recherche.

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